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Les épaves

Chalutier Ruytingen

Caractéristiques

Type : Chalutier

Longueur : 30 m

Position

L’épave se situe à 6 milles au Nord du port de Calais, à 0.8 mille du Petit Chalutier, après la zone d’attente du port de Dunkerque.

Longitude01° 45, 5859 E

Latitude51° 04, 0392 N

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Historique

Aucune information sur cette épave, il s’agit d’un chalutier d’une trentaine de mètres en mauvais état.

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Situation de l'épave

L’épave repose par 31 mètres sur un fond de sable, elle est inclinée sur bâbord.
La plongée se déroule principalement sur l’avant qui est la partie la mieux conservée.
Le pont est en bois, un treuil est posé en travers, la dunette avant est composée de plusieurs compartiment, dont les toilettes.
L’ancre tribord est à poste dans son écubier. Le côté bâbord est déchiqueté, un gros panneau de chalut est accroché à l’arrière de l’épave, il semble donc que ce côté ait été endommagé par un chalutier.

CS Alert

Caractéristiques

Type : Câblier

Longueur :65 m

Tonnage : 941 T

Nationalité : Britannique

Vitesse : 10.5 nœuds

Position :

L’épave se situe à 8 milles à l’Est du port de Calais, entre les bancs du Dyck et du Ruytingen.

Longitude01° 56, 7463 E

Latitude51° 04, 8199 N

 

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Historique

Le câblier Alert deuxième du nom, fut lancé en 1918, après avoir été construit par messieurs Swan, Hunter et Wigham Richardson.
Il était conçu pour naviguer dans des eaux peu profondes. Son tonnage brut était de 941 tonnes et sa vitesse maximale de 10.5 Nœuds.
A l’origine il était équipé d’une chaudière au charbon, mais en 1920 elle fut transformée pour fonctionner au gazole. Equipé de 3 cales, il avait une capacité totale de 285 m3, permettant de stocker 130 km de câble.
Il a été coulé le 25 février 1945 au large de Calais, certainement par un sous-marin allemand. Alors qu’il réparait le câble sous-marin Dumpton – La Panne. Les 59 hommes d’équipage furent tous tués.

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Situation de l'épave

L’épave repose par 32 mètres (40 mètres dans la souille à l’avant), elle est posée droit sur un fond de sable.
L’avant est intact, l’étrave est large avec de nombreux daviers et des mâts pour la manipulation des câbles. Sur le côté tribord une ancre de secours est fixée sur le pont, les pavois sont découpés pour permettre le passage des câbles.
On trouve ensuite la cale avant, puis un gros treuil fixé en transversal. La cabine s’étend jusqu’à l’arrière, il n’y a pas de coursives extérieures, les superstructures ont disparu.
Il existe à l’arrière de la cabine un treuil identique à celui de l’avant. La poupe est très endommagée, avec des débris éparpillés jusque sur le sable.

L'Acer

Caractéristiques

Type : Caboteur

Longueur : 60 m

Tonnage : 554 T

Nationalité : Britannique

Position :

L’épave se situe à 3 milles au Nord du port de Calais, non lointain de la bouée CA2 par.

Longitude01° 49, 4610 E

Latitude51° 00, 6141 N

 

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Historique

Le 24 juillet 1973, vers 23h00. Les autorités du port de Calais reçoivent une demande d’aide immédiate de la part d’un petit caboteur anglais l’Acer qui vient de quitter Dunkerque un peu plus tôt avec un chargement de 810 T de pierre-ponce et qui faisait route vers Little Hampton (Grande-Bretagne).
Celui-ci signalait avoir une gîte grandissante de 7 à 8, puis 10 à 15 degrés. Il réclame d’urgence un pilote pour rentrer au port de Calais. La mer est assez agitée avec un vent de 25 à 30 nœuds soufflant du nord-ouest quand la pilotine la Guerlette appareille de Calais.
Mais la situation empire de minute en minute et ce sont des appels de détresse et des fusées rouges qui montent vers le ciel. Deux car-ferries le Stenasail et le Free Enterprise ainsi que le remorqueur Courageux se déroutent et décrivent des cercles dans la zone de naufrage, mais sans résultat.
Finalement vers 2h00 du matin, la Guerlette aperçoit un pot fumigène rouge, met le cap dessus et découvre un pneumatique flottant à la dérive à bord duquel se trouvent 6 hommes, 1 femme et 1 adolescent : le capitaine Raymond Vaughan, le second Harry Groen, sa femme Dorothy et leur fils Arend, ainsi que Waclay Curzon, William Bulkey, Bob Yeu, Joseph Quinn.
Vu l’état de la mer, le transbordement s’avère impossible, une remorque est passée non sans difficulté car le câble casse plusieurs fois. Et c’est vers 2h45 que le convoi entre dans le port de Calais.

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Situation de l'épave

L’épave est entière et posée droit sur un fond de sable (-29 m), juste sur le bord d’un riden. Il s’agit d’un petit caboteur d’une soixantaine de mètres, constitué de deux cales et d’un château arrière.
L’épave est recouverte de moules, par contre on rencontre très peu de poissons, ceci est peut être du au fait que l’arrière est régulièrement recouvert par le déplacement du riden durant les tempêtes hivernales. Il s’agit d’un site de plongée proche du port et accessible à tous les niveaux.
L’avant constitué d’une dunette ne présente pas grand intérêt, les ancres bâbord et tribord sont à poste, au pied de la dunette se trouve une écoutille permettant de descendre dans la cale n°1 qui est en partie ensablée. Si nous nous dirigeons vers l’arrière en longeant le côté tribord, nous rencontrons les vestiges d’une grue de chargement.
Il est possible de faire le tour du château arrière en empruntant une coursive. L’accès à l’intérieur est facile (attention aux câbles électrique), on peut ainsi traverser le bateau en empruntant les cuisines puis le réfectoire. A l’arrière on trouve les toilettes, un cabestan en position central et un escalier qui donne accès sur la partie supérieur du château.
Au-dessus du château on découvre la cheminé et les bossoirs des chaloupes. Par contre, la passerelle a disparue, elle a probablement était arasée après le naufrage. Si la poupe n’est pas ensablée, il est possible de descendre dans la souille (-28 m) pour découvrir l’hélice tripale.

HMS Hermes

Caractéristiques

Type : Croiseur

Longueur : 113 m

Largeur :16 m

Nationalité : Britannique

Position :

L’épave se situe à 8 milles au Nord du port de Calais, près de la bouée Ruytingen Ouest.

Longitude 01° 50, 3327 E

Latitude 51° 06, 3440 N

 

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Historique

En 1913, le croiseur HMS Hermès a été converti en porteur d'hydravion, devenant le premier porte-avion de l’histoire.
Une catapulte permettait de faire décoller un hydravion, à l’issu de son vol il amerrissait à proximité du navire et une grue le remettait à bord.
L’Hermès est également devenu le premier porte-avion à être victime d’un accident de guerre, quand deux torpilles tirées par le sous-marin allemand UB27 l’ont envoyé par le fond le 31 octobre 1914.
A ce moment-là, la marine royale avait converti plusieurs bateaux marchands en porteurs d'hydravion. Ces bateaux ont mené beaucoup d'action pendant la première guerre mondiale.

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Situation de l'épave

L’épave repose par 32 mètres, elle est au trois quart retournée, seul le coté tribord est visible.
L’arrière est endommagé, composé d’une partie du pont en bois qui s’enfonce dans le sable, l’hélice a disparue.
On discerne au travers d’une déchirure dans la tôle l’embiellage de la machine triple expansions.
Une brèche scinde l’épave en deux parties au niveau du quart arrière, une petite chaudière est plantée verticalement dans le sable, offrant un point de repère pour rejoindre la seconde partie de l’épave.
L’un des mats avec sa vigie est visible à la moitié de l’épave. La proue est relativement bien conservée. On distingue l’écubier tribord, duquel sort quelques mètres de chaîne, l’ancre repose sur le sable.
L’Hermès est un site de plongée intéressant sur le plan historique, mais également par sa faune avec la présence de nombre lieux (parfois de belles tailles), bars et tacauds.
L’ensemble de la plongée se déroule dans la souille afin de découvrir l’intérieur de l’épave au travers des nombreuses brèches. La visibilité y est bonne.

HMS Wessex (D 43)

Caractéristiques

Longueur : 92.5 m

Largeur : 9 m

Tonnage : 1100 T

Nationalité : Britannique

Vitesse : 34 nœuds

Propulsion2 hélices tripales

Position :

L’épave se situe à 4 milles au Nord-Ouest du port de Calais, non lointain de la bouée RCW par.

Longitude 01° 45, 8483 E

Latitude 51° 00, 8780 N

 

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Historique

Le Wessex était un destroyer (class W) de la Royale Navy lancé en 1918 par la « Hawthorn Leslie & Co ».
Ce navire, commandé par le Commandant Cartwright a été bombardé et coulé en face de Calais par l’aviation allemande le 25 mai 1940 durant le retrait des forces britanniques et françaises de Dunkerque.
Ce destroyer transportait un effectif de 134 hommes, dont six furent tués et quinze blessés.

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Situation de l'épave

L’épave s’est brisée au niveau des chaudières lors de son naufrage. La partie arrière (2/3 du navire) repose droit sur un fond de sable.
Le pont est dégagé (-28 m), la poupe est éventrée, le canon anti-aérien arrière est toujours en place, pointé vers la surface. On constate la présence d’un grand nombre de débris, tôles, obus et bouteilles de bière principalement.
Un chalut est accroché sur le coté bâbord. Une descente dans la souille permet de découvrir les deux hélices tripales et le gouvernail central (-34 m).
Sur le pont on distingue les vestiges des rampes de lancement des grenades sous-marines, un premier ensemble de tubes lances torpilles toujours en place sur son affût et dirigé vers l’arrière.
Un peu plus loin un second ensemble arraché de son affût, il est couché sur le coté et dirigé vers l’extérieur tribord. Vient ensuite une chaudière qui est intacte jusqu’à la cassure.
La partie avant repose à une quinzaine de mètres de la cassure. Pour la rejoindre, il faut s’éloigne de quelques mètres dans le prolongement du côté bâbord, afin de découvrir une seconde chaudière posée sur le sable,
puis poursuivre la progression dans le même axe que cette chaudière.
La partie avant repose couchée sur tribord (-36 m), elle est déchiquetée au niveau de la ligne de flottaison, ce qui donne la sensation qu’elle est découpée dans le sens de la longueur.
Le canon anti-aérien avant est toujours en place, pointé vers la surface. L’ancre bâbord a disparu et il subsiste un amoncellement de chaîne.
Le Wessex est une épave très intéressante, la visibilité y est généralement bonne, la faune abondante et diversifier (bars, tacauds, morues, crustacés, anémones).
Mais attention, il renferme toujours une grande quantité de munition.

Le Dyck

Caractéristiques

Bateau feu lancé le 31 mai 1935 aux chantiers de la Méditerranée

Longueur : 42.5 m

Longueur : 6.25 m

Tonnage : 500 T

Tirant d'eau : 4.8 m

Nationalité : Française

Signalement lumineuxun éclat blanc toutes les trois secondes

Portée20 milles pendant 50% de l’année, 8 milles pendant les 50% restants.

Intensité1 million de bougies

Hauteur du feu au-dessus de la mer15 m

Le bâtiment comprenait les installations habituelles, c’est à dire une lanterne à feu tournant, un signal de brume, un radiophare et un vibrateur sous-marin.
Quatre groupes électrogènes (2 groupes de 60 CV et 2 de 16 CV) alimentaient le bateau en énergie.
Un moteur électrique de 100 CV assurait la propulsion autonome du bateau feu, ceci permettant surtout d’éviter une tension extrême sur la chaîne de mouillage lors des tempêtes.

Position :

L’épave se situe à environ 4 milles au Nord-Est du port de Calais, au large du phare de Walde :

Longitude 01° 53, 3922 E

Latitude 51° 01, 2755 N

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Historique

Lorsque la guerre éclata en 1939 le Dyck était commandé par M. Bourgault. Il fut le seul bateau-feu maintenu en service. Par sa situation entre la France et la Grande-Bretagne, il occupait une place importante dans le dispositif de sécurité allié.
A l’équipage normal du Dyck furent adjoints plusieurs matelots et gradés de la marine de guerre. Et chaque observation faite par le capitaine Bougault (avions ennemis, navires ou sous-marins suspects) était immédiatement transmise à Dunkerque.
Les Allemands n’allaient pas tarder à s’en apercevoir et, durant des mois, le Dyck essuya de la part de l’aviation ennemie de nombreuses attaques, aucune cependant qui mît de bateau en péril.
Le Dyck poursuivit ainsi pendant plus de six mois sa mission d’observation et de renseignement. Le capitaine Bourgault et ses hommes eurent même à plusieurs reprises l’occasion de secourir des marins et des aviateurs en détresse.
Ils purent ainsi recueillir une partie de l’équipage du Branden, un charbonnier britannique qui, au mois de septembre 1939, avant sauté sur une mine. Plus tard, un avion anglais fit un amerrissage forcé, non loin du Dyck, l’équipage fut sauvé.
Mais le 24 mai 1939, les choses allaient prendre une tournure dramatique. Récit du capitaine Bourgault extrait du livre « Feu de Mer aux éditions l’ancre Marine ».
Ce jour-là, il faisait un temps splendide ; la mer était d’ouate. J’avais mis une ligne à maquereau et j’étais tranquillement en train d’appâter quand j’aperçus trois appareils à croix noires qui faisaient route vers Calais.
Je notais l’heure : 11h30. Je m’apprêtais à faire prévenir Dunkerque lorsque je vis les avions fonçaient sur le Dyck. Bientôt ils étaient sur nous, attaquant à la mitrailleuse et à la bombe.
Une bombe tomba sur la cuisine où, fort heureusement, il n’y avait personne. Je fis aussitôt lancer un message par le poste de secours, car notre grande antenne était déjà en miettes : « Bateau feu Dyck attaqué par avions ennemis ».
Puis, je donne l’ordre de fermer les panneaux étanches. Mais le compartiment machines était inondé et le Dyck prenait déjà une gîte dangereuse. Je n’avais plus qu’une chose à faire : mettre une baleinière à la mer et y faire descendre mes onze hommes.
C’est ce qui fut fait et rapidement, je vous prie de me croire...
Il y avait dans les parages deux petits dragueurs magnétiques français. Les voilà qui se mettent à tirer sur les avions allemands. Mais l’un de ceux-ci prend à partie un dragueur et lui envoie trois bombes dont l’une au but. Le bateau coule presque aussitôt.
Les équipages du Dyck et du dragueur furent recueille par le patrouilleur rescapé « Le Joseph-Marie », il n’y eut aucune victime à déplorer.

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Situation de l'épave

L’épave repose droit sur un fond de 30 mètres, elle est très bien conservée, seul l’arrière de la cabine est un peu plus endommagé suite au bombardement. Elle possède une étrave très haute et les ancres de secours sont toujours à poste.
Il existe un écubier central d’où sort la chaîne du mouillage principal, mais rompue lors du naufrage il ne subsiste que quelques maillons. Le pont du rouf avant est couvert de moules et possède un brise lame.
Sur le pont sont fixés les deux treuils permettant de manœuvrer les ancres de secours, les chaînes empruntent deux tunnels qui travers le rouf avant. Il demeure à cet emplacement quelques débris de mât et des tôles, ainsi que des morceaux de la lentille du feu.
Dans la coursive tribord on trouve la corne de brume. Au-dessus de la cabine nous trouvons le mât qui supporter le foyer du feu, il remonte jusqu’à une quinzaine de mètres de la surface, à l’arrière de ce dernier se trouve la cheminé.
L’épave est ensuite déchiquetée suite à l’explosion de la bombe qui a causé sa perte, après cette fracture vient la poupe qui est bien conservée, avec la barre franche et le secteur du gouvernail. L’hélice et le safran sont toujours en place.
L’épave du Dyck est un site de plongée très intéressant, malheureusement la visibilité y est parfois médiocre. La faune est surtout constituée de bancs de tacauds, de crustacés et d’anémones. Il faut toutefois prendre garde à la présence de cardages sur l’arrière de la cabine.

Petit Chalutier

Caractéristiques

Type : Chalutier à vapeur

Longueur : 50 m

Position

L’épave se situe à 7 milles au Nord du port de Calais, à 1 mille dans le sud-ouest de la bouée Ruytingen Sud-Ouest.

Longitude 01° 45, 5859 E

Latitude 51° 04, 0392 N

On ne possède aucun information sur cette épave, il s’agit d’un gros chalutier à vapeur d’une cinquantaine de mètres. Il est cassé en deux parties, la partie avant est distante d’une quinzaine de mètres.
Il a été trouvé sur l’épave une fiole pharmaceutique avec l’inscription D.R.P. Ang HaideGlas.

 

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Situation de l'épave

L’épave repose à plat par 32 mètres, elle est légèrement inclinée sur tribord, la quille anti-roulis bâbord est visible. Sur le côté bâbord le fond est composé de gros galets, alors que sur tribord il est sableux.
Le chalutier est cassé juste avant la cabine à hauteur de la cale à charbon. Un gros treuil est fixé sur le pont au niveau de la cassure, les coursives extérieures mènent sur l’arrière, les arceaux de chalutage sont fixés de chaque côté.
Une partie de la cabine à était arrachée par un chalutier et le chalut est accroché sur le côté tribord. Les deux coursives se rejoignent sous le rouf arrière. La poupe est effilée, l’hélice et le sabrant sont toujours en place.
Si on pénètre à l’intérieur de l’épave au niveau de la cale à charbon, on découvre la chaudière, la machine à triple expansion, puis on ressort par la cuisine.
La partie avant repose à une vingtaine de mètres de l’épave. Pour la rejoindre, il faut s’éloigner perpendiculairement par rapport à l’axe de l’épave depuis l’arceau de chalutage tribord.
L’épave abrite une faune importante, notamment des morues, bars, tacauds et crustacés. La visibilité y est généralement bonne.

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